(PS: ceci est un article repris de mon site personnel « PhalakoneMysay.com » puisqu’il a été traduit en Anglais.)

Tu connais peut-être ce moment hyper désagréable, où l’élève est en train de se faire saquer par son professeur ? Tu es dans la salle de classe, assis derrière ton bureau, et lui se tient debout, devant toi. Il te rend ta copie et soupire de désespoir : tu n’as pas la moyenne. Et là, les paroles qu’il va prononcer vont résonner un certain moment dans ta tête. Peut-être même que cela gâchera ta journée. Sur le coup, tu es un peu gêné et ne sais plus trop comment réagir face à situation. Et surtout, tu vas te mettre à douter de toi-même et penser que tu ne réussiras pas…

Cette situation m’est arrivée au lycée ! Je vais te raconter deux anecdotes qui m’ont marqué À VIE. Je t’invite à replonger avec moi à la fin des années 90. Bienvenue dans mon bahut.

En seconde : se faire saquer par son professeur

Septembre 1995 – je rentre en seconde.

Ça y est, c’est le lycée, je vais enfin jouer dans la cour des grands. Je suis un élève moyen sans trop de difficultés, mais pas le premier de la classe non plus. Le genre de gars invisible que les profs ne remarquent pas. 

À la fin du trimestre, il y a le fameux conseil de classe où tous les professeurs se réunissent pour parler de l’évolution de chaque élève. 

Le lendemain du conseil, le délégué de classe vient me dire:

Monsieur Weyner…

(Que tous les élèves surnommaient ” Monsieur Vénère “… d’ailleurs Monsieur Weyner, si vous tombez sur cet article, sachez que je vous suis reconnaissant). 

« Monsieur Weyner a dit sur toi Phalakone, que ton niveau de français est TELLEMENT faible, qu’il se demande si tu parles français à la maison…« 

Tu l’as entendu, le son de la claque que je viens de me prendre ?

Je te l’avoue, j’ai trouvé sa remarque très déplacée, et sur le coup, c’est moi qui étais ” vénère ” 🙂 Sérieusement, j’étais CHOQUÉ qu’un professeur puisse faire une telle réflexion. DAMN…

J’ai essayé de faire mes preuves toute l’année, mais malgré mes efforts, mes notes de français étaient toujours en dessous de la moyenne. Ici, victoire au prof. 

En première : se faire saquer par son proviseur

Juin 1997 – l’année de la première touche à sa fin et je dois passer l’épreuve du BAC FRANÇAIS. 

Tu sais, cette épreuve qu’on passe en première pour ne plus avoir des cours de français en terminale ? 

Arrive le moment des résultats, et pour une raison que j’ignore il faut que j’aille voir M. le Proviseur pour obtenir mes notes.

Tu imagines ?

Aller chez le proviseur pour chercher ses notes de français ? Ça sentait déjà le roussi…

Je me pointe et il me dit:

4 à l’oral, 4 à l’écrit… Phalakone, je dois te laisser redoubler.

Quoi ?!

J’étais sans défense, comme une gazelle blessée devant un clan de lions affamés. Le genre d’étudiant qui veut répondre, mais qui sait qu’avec 4 et 4, tu ne peux pas faire grand-chose… gros moment de solitude. Je sors du bureau, comme un ado à qui on vient de briser ses rêves.

Alors, au bout de dix minutes, je décide quand même de retourner voir le proviseur, parce que MOI, j’avais plutôt le sentiment d’avoir “réussi” la partie écrite. 

Ah oui… j’ai fait une erreur… 

Une lueur d’espoir s’affiche sur mon visage.

4 à l’oral, 9 à l’écrit… Je dois quand même te faire redoubler.

Tu veux connaître le pire dans cette histoire ?

C’est que j’avais les notes les plus nulles de tout le lycée, toutes sections confondues. LA HONTE, lol.

Je rentre chez moi, complètement abattu pour annoncer la mauvaise nouvelle à mon père. Je ne te cache pas que j’avais très peur de lui dire, peur de le blesser.

Car pour mon père, l’éducation de ses enfants, c’était sa PRIORITÉ.

Comme pour beaucoup de gens de sa génération, la réussite se mesure au diplôme que ses enfants peuvent apporter.

Un peu plus tard, on prend donc rendez-vous avec le proviseur, et après de grosses discussions, il décide de me faire passer en terminale.

OUF, je suis soulagé !

Mais, mon père s’était engagé que j’allais travailler dur et obtenir mon bac.

Un nouveau départ

Juin 1998 – je passe les épreuves du BAC.

Mes résultats en cours d’année sont “moyens”. Mais j’obtiens mon bac du premier coup ! Et accroche-toi: j’ai même des résultats supérieurs à ceux de certains élèves qui étaient bons toute l’année.

Je suis tellement euphorique que je photocopie mes notes et les dépose dans le bureau du proviseur.

Quelques jours plus tard, j’ai doublement  fêté la victoire : la mienne bien sûr, et si tu as bien suivi, tu te souviens alors que j’ai mentionné que nous étions en 1998. Et qui est devenue CHAMPIONNE DU MONDE en 1998 ? La France ! Pour reprendre le slogan de l’époque: La victoire est à Nous!

En y repensant, mon histoire est presque identique à celle des Bleus.

Tout d’abord, il y a eu le regard critique des autres (mon professeur, les journalistes), puis les épreuves (le bac de français, les différents matchs), et enfin le moment de gloire où tes efforts sont récompensés.

Ce que je retiens de cette histoire c’est que: peu importe les paroles, TOI SEUL peux prendre en main ta vie. Je suis parti de « presque-refoulé au bac » à millionnaire au Canada. Incroyable, non ? Et pourtant véridique !

Personne ne peut décider ou faire les choses à ta place.

Ce que tu dois retenir

Ne te déclare jamais vaincu après un premier échec ou un rejet, JAMAIS. La vidéo ci-dessous te montre comment surmonter tes doutes et passer à l’action malgré ce que toi tu considères comme un échec.

Par exemple moi : malgré mes mauvaises notes, j’ai tout de même réussi à aller de l’avant, et à écrire mon premier livre, La Vie de Rêve, qui sortira sur Amazon le 30 septembre 2020. J’y parle de Liberté financière, de revenus passifs et de confiance en soi pour ne jamais abandonner ses projets malgré les regards et critiques des autres.

Relève-toi, reconnais tes talents et accomplissements car c’est cet enchaînement de conscience qui te permettra de surmonter les obstacles et d’atteindre la réussite.

La vie est un apprentissage permanent, le but est de « Make It Happen ! »

L’heure des confidences a sonné avec #BalanceTonProf. À ton tour de nous parler d’un prof dont les paroles résonnent encore dans ta tête, en positif ou en négatif.